PIGALLE

OCTOBRE 2010

LA FERME D EN HAUT

Après 10 ans d'activités sous d'autres cieux et 3 albums en solo, François Hadji-Lazaro reforme Pigalle. Avec les Carayos et les Garçons Bouchers, Pigalle fait partie de ces quelques groupes majeurs qui ont contribué à faire naître une nouvelle scène française avec ce qui restera l'un des rare single alternatif : « Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs ». Passionné de musiques folks et traditionnelles, leader de la vague punk/alternative française, héritier de la chanson réaliste, François Hadji Lazaro sera l'un des tout premiers artistes à introduire ce brassage des styles musicaux qui va inspirer toute la génération des musiques actuelles. Une diversité qu'il va contribuer à propager en lançant son propre label Boucherie Productions, un modèle du genre, en produisant des artistes aussi variés que Mano Negra, Paris Combo, Les Elles, Dit Terzi, Gabriel Yacoub, etc... Outre la facette musicale, François Hadji Lazaro possède également ce que l'on appelle, en langage cinématographique, une gueule, que réalisateurs et metteurs en scène mettront volontiers à contribution en clips ou en longs métrages. Cette trajectoire artistique est mise en image dans le DVD/documentaire qui accompagne cet album retraçant la carrière de Pigalle, les diverses facettes de François Hadji-Lazaro ainsi que les clips de légendes du groupe (Bar-tabac, etc...). Au printemps 2008, Pigalle reprend donc la route des concerts et des festivals dans sa formation originale pour faire revivre ses standards (les lettres de l'autoroute, Marie la rouquine, les amants du vieux pont, etc...) et découvrir ses nouveautés. Pigalle sort en même temps un recueil « Neuf § occasion », avec 6 nouveaux titres (dont un, en duo avec Emily Loizeau) en plus de morceaux issus des cinq albums du groupe. Avec une palette d'instruments étendue (François en joue plus de 20 + les machines), une richesse de styles (folk, trad rock, chanson, etc...), Pigalle marque plus que jamais son refus de laisser la musique être enfermée dans des étiquettes. L'engagement est tout aussi clair dans les textes : François Hadji Lazaro écrit des tranches de vies quotidiennes qui évoquent l'enfance, la solitude ou l'espoir comme des courts-métrages, où gravité et humour se côtoient."